Alors que le gouvernement pointe la négligence des agents hospitaliers, nous pensons que la sécurité informatique de nos hôpitaux tient surtout à trois éléments : le matériel donc des composants produits de source sûre, les logiciels spécifiques (non développés par les GAFAM) mais à coût supportable, et l’architecture des systèmes d’information de santé qui doit être conçue pour et avec les utilisateurs afin de répondre à leurs besoins précis.

Ils doivent permettre le partage des données sans compromettre leur confidentialité. En résumé, il faudrait fabriquer du matériel presque sur mesure mais commun à tous les établissements, dont le stockage compartimenté des données (localement étanche) réduirait les risques de piratage et perdrait de l’intérêt pour les pirates qui souhaitent avant tout aspirer un maximum de données en une seule fois. Un système d’interopérabilité devrait autoriser l’accès à ces données lorsque cela s’avère nécessaire, pour les urgences en particulier.

Du sur mesure et de l’interopérable ? N’est-ce pas l’expertise de Thales qui sur le champ de bataille sait rendre compatibles les informations et décisions issues d’appareils de différentes armées ? Ce qui est faisable sur un champ d’opérations militaires doit l’être à l’échelle d’un hôpital, d’un territoire, de notre système de santé. Thales peut mettre son expertise au service d’un tel projet !


Article complémentaire : https://www.marianne.net/agora/tribunes-libres/une-autre-approche-de-l-informatique-etait-possible-il-faut-tisser-les-liens

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