Ces coûts freinent la diffusion des équipements sur le territoire, concentrant ainsi les analyses sur de grosses plateformes entraînant des délais d’attente importants, comme le déplore encore en 2014, l’association Imagerie Santé Avenir, observatoire français de l’imagerie médicale. Le choix des investissements et les cahiers des charges doivent répondre aux réels besoins des praticiens et des patients. Il faut également combattre les gâchis occasionnés par la non-compatibilité des matériels et logiciels.
L’apport à la filière médicale de certaines technologies que Thales maîtrise pourrait fournir des réponses de progrès à ces problèmes qui pénalisent la qualité de prise en charge des patients et du travail des praticiens de santé. La filière des technologies de santé avec l’imagerie médicale du futur doit s’établir sur le nécessaire équilibre entre sécurité sanitaire, progrès médical, croissance industrielle et maîtrise des dépenses d’assurance maladie !
Nous pouvons contribuer à rendre à l’industrie française une position d’excellence dans ce domaine. C’est une bataille pour une reconquête industrielle à laquelle toutes les unités du groupe doivent et peuvent participer, ouvrant ainsi des perspectives nouvelles dans Thales, dans un contexte où l’emploi est fragilisé.