L’imagerie joue maintenant un rôle essentiel dans pratiquement toutes les opérations cliniques, dépistage précoce, aide au diagnostic, suivi thérapeutique et guidage d’actes chirurgicaux. C’est aussi une technologie clé de l’évolution de la médecine personnalisée. Le développement de l’imagerie médicale constitue donc un enjeu pour l’amélioration de la santé et la réduction des dépenses publiques de santé.

L’utilisation croissante des images numériques, le développement des besoins en imagerie 3D, la nécessité de réduire les doses irradiantes tout en améliorant la qualité des images, exigent la maîtrise des techniques de traitement et d’analyse automatique et rapide des images. La télé-médecine et la chirurgie non invasive sont en plein essor. Mais il faut aussi maîtriser la sécurisation du stockage et du transfert des images et données médicales.

La mise en place de systèmes de partage de données médicales peut être grave de conséquences si nous ne nous en mêlons pas.  Au-delà de la question de la sécurisation des données, se pose la question des gâchis faramineux  engendrés par l’incompatibilité des systèmes d’information mis en place dans les hôpitaux et cliniques.

L’absence d’une industrie de proximité répondant aux besoins techniques et technologiques plombe également le budget de la Sécurité sociale. Au temps de la CGR (Compagnie Générale de Radiologie), les professionnels de la santé pouvaient échanger et participer au cahier des charges servant à élaborer leurs outils de travail. Aujourd’hui ils sont réduits à investir dans des plate-formes intégrées entièrement maîtrisées par les fournisseurs, auxquels ils se retrouvent ainsi complètement liés pour des durées très longues.

Ironie du sort, la sécurité sociale paie, rubis sur ongle, des entreprises qui fonctionnent sur la base des fonds de pension.

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