1.

Identifier les acteurs industriels prêts à participer, grands groupes, ETI, PME et start-up. Élargir le cercle de recherche aux entreprises françaises présentes dans les secteurs de la high-tech, spatial, avionique, défense, électronique, robotique…) et le numérique.

2.

Identifier les parties prenantes de la recherche institutionnelle

3.

Faire une étude de faisabilité, financière, géographique, juridique.

4.

Étude de changement de réglementation afin de favoriser l’achat de matériel produit sur le territoire national.

Nous avons rappelé que la proposition de création d’un Centre technologique appliqué au déploiement de la filière, dédié à la fabrication de prototypes permettrait de :

  • créer un lien fonctionnel entre les PME/ETI, les multinationales, les utilisateurs finaux et les organismes de recherche.
  • faciliter pour les ETI (Entreprise de Taille Intermédiaire) l’accès au marché en leur offrant des outils de prototypage et de qualification qui deviendront de plus en plus difficiles d’accès avec le durcissement des normes CE.

La France dispose de compétences et de savoir-faire uniques et d’une avance qu’il convient de conserver : recherche structurée de qualité mais dont les résultats ne peuvent pas être exploités en France du fait de l’absence d’un tissu industriel suffisant.

Le numérique, l’Intelligence artificielle, la robotique, s’introduisent au coeur même des technologies de santé: traitement du signal et des images, numérisation des salles d’opération, aide au diagnostic, formation, recherche clinique…

A l’heure de la numérisation des données médicales, il est primordial de garder la maitrise de la fabrication des équipements médicaux qui génèrent les données afin de garder le contrôle et la souveraineté sur la gestion de ces données.
Puisqu’il s’agit de regrouper des compétences technologiques pointues, depuis les laboratoires de recherche jusqu’aux entreprises où elles sont généralement dispersées, il faut une action fédératrice.
Le gouvernement a ainsi décidé de créer un «Health Data Hub»

De plus, il est nécessaire de prendre en compte les besoins réels des équipes médicales et la maîtrise des coûts, un tel projet ne peut donc réussir qu’avec une ambition politique forte impliquant des acteurs de la santé et de l’industrie.

Le projet de la CGT, déposé au CNI et au comité stratégique de filière (CSF) santé, a été retenu pour approfondissement. Le Syndicat National de l’Industrie des Technologies Médicales (SNITEM) a réagi positivement à ce projet.

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