Le constat récent de l’absence d’une véritable croissance dans les activités du groupe, expliquée en grande partie par la persistance dans les schémas anciens d’un « développement basé sur les systèmes militaires et régaliens » et le tassement des budgets militaires, doit nous conforter dans la nécessité de développer de nouvelles compétences, dans le domaine médical, mais aussi sur les aspects simulation 3D, réalité augmentée, ingénierie des systèmes complexes, réponses aux demandes sociétales… Cette ambition doit s’appuyer sur une GPEC offensive et des plans de compétences à mettre sur pied en relation avec les salariés et leurs organisations représentatives (CCE, CE…).
Il est urgent de déployer l’accord d’anticipation au-delà de son volet GAE (gestion active de l’emploi). Les nouvelles ambitions de Thales vis à vis du médical doivent avoir une traduction concrète au sein de la Commission centrale d’anticipation (CCA), organe paritaire issu de l’accord d’anticipation. Cette dernière pourrait être le maître d’œuvre d’une démarche exploratoire porteuse de développement et d’emplois nouveaux. La CGT portera cette exigence dès les prochaines rencontres de la CCA.